Thursday, November 03, 2005

De la fenetre.


J'arrive au carrefour et choisi une nouvelle route. Celle d' ou j'arrive.
Je me retourne et vois un garcon rebrousser chemin, d' une demarche raide comme la plus raide des essences, les yeux fixes comme des clous savants. Il est plein de sang presse d' aller et revenir car c'est bien la pompe qui parle, la tete est vide.
Il se penche a la fenetre du rez-de chausse et bredouille quelque chose d' important pour lui et je me rend compte du ridicule de ses mots.

Mais les ecrivains sont des faussaires et les acteurs des escrocs.Rien ne tourne, rien ne chante et moi j' attend.

2 comments:

Barth said...

oh que c'est joli !

Prince Nez said...

Houais! On commencait les Gobelins a l'epoque...je me suis dit que je pouvais me permettre de faire des beau dessin alors.